Hôtel de Ville (Paris) — Wikipédia

Ce Hôtel de Ville [oˈtɛl də vil] est l’hôtel de ville de Paris construit dans la seconde moitié du XIXe siècle dans le style néo-renaissance. La mairie est située dans le 4ème arrondissement qui porte son nom sur la place de l’Hôtel-de-Ville – Esplanade de la Libération sur la rue de Rivoli.

Le premier bâtiment du site qui Maison des Piliers, date du XIVe siècle et a été reconsacré en 1357 par Étienne Marcel en mairie. Au XVIe siècle, il a été démoli en raison de sa vétusté et reconstruit dans le style Renaissance. Le 4 septembre 1870, la Troisième République est proclamée dans le bâtiment. Pendant la Commune de Paris, l’Hôtel de Ville est incendié, ne laissant que la façade et détruisant les archives de la ville.

Le bâtiment actuel avec 146 statues sur la façade a été construit en 1874-1882. Il a été conçu par les architectes Théodore Ballu (1817-1885) et Pierre Deperthes (1833–1898) conçu.

Au Moyen Âge, la place devant la mairie était le plus ancien port et débarcadère et les marchandises les plus importantes étaient transbordées. Cet endroit était le noyau de la ville de Paris. Sa rive sablonneuse et plate lui a valu le nom de Place de Grève (en allemand : Sanduferplatz). En raison des nombreuses grèves de travailleurs mécontents, les termes «faire (la) grève» et «être en grève» en sont venus à signifier «faire grève». Au cours des siècles passés, la place était connue pour les exécutions publiques, sur la place se trouvaient la potence, le pilori et le bloc du bourreau.

Pendant la révolution, une guillotine a été installée sur la place. Le 14 juillet 1789, jour de la prise de la Bastille, le bailli Jacques de Flesselles y est lynché par une foule et sa tête coupée de son corps en guise de trophée. A l’Hôtel de Ville, le 9 thermidor II (27 juillet 1794), Robespierre reçoit une balle dans la mâchoire et est arrêté. Le lendemain, il a été exécuté.

Le 19 mars 1803, le Place de Grève (Allemand « Frapper au sol ») rebaptisée Place de l’Hôtel-de-Ville. Depuis 1982, il est réservé aux piétons. Depuis le 22 avril 2013 il est aussi appelé Esplanade de la Libérationpour « honorer tous ceux qui ont travaillé dans la Résistance, les Forces françaises de l’intérieur, la 4e division d’infanterie pour la libération de Paris dans la nuit du 24 au 25 août 1944 ».[1]

Les membres de la Commission du Vieux Paris se réunissent une fois par mois à « l’hôtel ».

  • Pas des artistes, mais Municipalrath. Dans: Le belvédère. Numéro 33, 1867, S 528 (texte intégral [Wikisource]).
  • Julia Droste-Hennings, Thorsten Droste : Paris. DuMont, Cologne 2003, ISBN 3-7701-6090-8, pages 160-161.
  • Marius Vachon : Le Nouvel Hôtel de Ville de Paris. 1872-1900. Conseil municipal, Paris 1900.
  • Heinrich Wischermann : Guide d’architecture Paris. Gerd Hatje, Ostfildern 1997, ISBN 3-7757-0606-2, page 105.
  1. lexpress.fr du 22 avril 2013, « Paris : la place de l’Hôtel-de-Ville devient l’esplanade de la Libération »