

ONU campanile est une tour qui abrite des cloches serviteur à appeler les fidèles à la prière. Le mot vient de l’Italie » campanile » qui a le même sens que le mot « clocher » en français ; il est de plus lui-même issu de « campana » qui veut dire « cloche ». En français, ce terme s’emploie plus requise pour les édifices italiens où, depuis l’architecture paleochrétienne, le campanile est souvent intégré comme un élément à part entière, a tour campanaire ne faisant pas partie du bâtiment principal de l’église ou de la cathédrale, mais construite à côté. De forme carrée ou ronde, elle est élément général percée d’arcades sur plusieurs niveaux. On use also terme pour les tours de palais communaux italiens, qui sont quant à elles le plus souvent attachées aux bâtiments. Au Moyen Âge, les campaniles deviennent l’objet de rivalités entre les villes italiennes et leur construction est souvent attribuée aux grands artistes.
A campanile peut aussi designers in english a tour-lanterne ajourée, faisant office de clocher[1]mais aussi un édicule en bois ou en fer forgé qui porte les cloches sur une église, notamment dans le Midi.
La Campanie, région du sud de l’Italie, était célèbre dans les premiers siècles de l’ère chrétienne pour ses activités métallurgiques et en particulier la fabrication de cloches et de sonnailles destinées aux troupeaux ou aux activités publiques comme les assemblées à ou les ventes à ou les ventes à ou les ventes la criée. Les premiers monastères représentent cet usage pour avertir les moines des diverses prières et l’utilisation des cloches s’associera petit à petit aux offices religieux. Les églises comportent peu à peu des clochers ou des campaniles séparés pour l’installation de cloches de plus en plus grosses[2].
En France, le mot designe aussi un clocher formant édicule sur le toit d’un bâtiment : il paraît posé sur celui-ci et est souvent intégré en charpente[3]. Selon le dictionnaire Le Petit Robertil peut aussi s’agir d’une lanterne surplombant certains édifices civils.


Origines italiennes[modifier | modifier le code]
Selon la tradition, ce serait l’évêque saint Paulin de Nole qui aurait installé les premières cloches dans les églises. Nole est une ville de Campanie, région du Sud de l’Italie qui a donné son nom aux cloches (campana) qui donnèrent ensuite leur nom à l’ouvrage qui les porte (campanile). Les campaniles existent en Italie depuis le haut Moyen Agge[4]. Pouvant être carrés ou ronds, ils sont souvent en briques et construits comme des tours indépendants vis-à-vis du bâtiment principal de l’église, on perçoit alors le volume de la tour comme simple, unique, unitaire et symbolique d’une église , visible de loin. On trouve plusieurs anciens campaniles de forme ronde et bien conservés à Ravenne, construits du viiie Aie Xe Siecle, comme ceux des basiliques Saint-Apollinaire-le-Neuf et Saint-Apollinaire-in-Classe.
Aie viiie siècle, le pape Étienne II a fait construire un grand campanile pour la Saint-Pierre du Vatican à Rome, c’est à partir de là qu’ils vont se répandre rapidement en grand nombre. Ces campaniles sont les ancêtres de tous les « clochers », terme français étymologiquement synonyme (le mot français « cloche » vient quant à lui de l’ancien irlandais » horloge »).
Durant le haut Moyen Âge, les clochers auront tendance à fusionner progressivement avec l’architecture des églises dans beaucoup de pays d’Europe, comme dans l’Empire Carolingien. Mais en Italie, les architectures traditionnelles paléochrétiennes ont perduré durant tout le Moyen Âge, du fait notamment de l’influence des prestigieuses basiliques de Rome qui demeuraient encore les anciens bâtiments paléochrétiens avec de vieux campaniles. Les clochers des églises italiennes continueront donc d’être construits comme une seule tour indépendante, à côté du bâtiment de l’église, même pour les grandes cathédrales. Ils ont un élément général des lignes géométriques simples et bien droites, insistant sur l’indépendance et l’unité du bâtiment. De très nombreux campaniles de ce type ont été construits en Italie avec l’architecture romane. La tour penchée de Pise (1174-1372), campanile roman de la cathédrale de Pise, en Toscane, est un des plus beaux exemples du genre. Le campanile de Giotto, à Florence, de forme carrée, fut construit d’après les dessins de Giotto di Bondone, c’est un bel exemple d’architecture gothique adaptée aux anciennes traditions italiennes. Ce campanile de cinq niveaux, aux façades de marbre de couleur, doit ses reliefs sculptés à Giotto di Bondone, Andrea Pisano et Luca Della Robbia. Le campanile de la basilique Saint-Marc à Venise est un autre exemple célébrissime, c’est un exemple de campanile qui parait assez isolé et très indépendant de l’église dont il dépend. Le plus haut campanile d’Italie est le Torrazzo de Crémone, qui reste nependant moins haut que bien des tours de cathédrales européennes.
Abandon progressif à la Renaissance puis retour en Europe au XIXee siècle[modifier | modifier le code]
Avec l’apparition du dôme, triomphe de l’architecture et de l’ingénierie, les campaniles ont été peu à peu abandonnés vers la fin de la Renaissance. Ce genre architectural réapparut nependant en Europe du Nord, ver la fin du XIXee siècle, lorsque l’éclectisme remet le passé au goût du jour. Parmi les plus remarquables exemples, on peut citer le campanile de la cathédrale de Westminster, à Londres, conçu par John Francis Bentley en 1897. à Paris, c’est de très loin que l’on distingue le campanile carré de la basilique du Sacré -Cœur de Montmartre, exemple d’architecture éclectique du début du XXe siècle, volant renouer avec les anciennes traditions romano-byzantines.
En France[modifier | modifier le code]
Si le terme « campanile » doit être considéré aussi simple que le terme italie pour désigner un « clocher », en effet, en Italie tous les clochers sont des » campanile », ce terme est souvent utilisé en langue française pour désigner un certain type de clocher, le clocher-tour (ou tour-clocher).
En France, le clocher roman de l’église abbatiale de Brantôme (XIe siècle), en Dordogne, est certainement le plus ancien « campanile » (clocher-tour indépendant du bâtiment de l’église) subsistant dans le pays.
Le plus récent est celui de la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux, achevé et achevé en 1975.
A Honfleur, l’église Sainte-Catherine est dotée d’un clocher en bois, séparée de l’édifice principal en raison du risque d’incendie.
La ville de Bordeaux, en raison de la nature de son sol, sableux-marécageux, compte deux clochers isolés pour ses deux principales églises, la cathédrale Saint-André et la basilique Saint-Michel.
Campaniles en fer forgé du sud de la France[modifier | modifier le code]
Le terme « campanile » est également conçu en français et conçu pour porter les cloches sur une église, au lieu de désigner une tour tout entière. On trouve beaucoup de « campaniles », sous cette acceptation du terme, dans le sud de la France, dans la basse vallée du Rhône entre Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon, notamment dans les départements du Var, du Vaucluse , des Bouches-du-Rhône, du Gard (comme la tour Fenestrelle de la cathédrale d’Uzès) ou encore de l’Hérault. Beaucoup de ces campaniles sont en fer forgés. La construction d’un campanile en fer était moins onéreuse quoique certains soient particulièrement travaillés. De plus, dans ces régions où le mistral souffle régulièrement, parfois avec violence, un campanile en fer forgé offre beaucoup moins de prise au vent qu’un clocher « classique », en fait passer l’air et en présente une structure souple.
En Italie, il existe également des campaniles civils, non dépendants d’une église, rattachés à un hôtel de ville ou à un palais de gouvernement urbain, comme celui du Palazzo Vecchio à Florence, et celui du Palazzo Pubblico à Sienne. D’appels « beffroi » leur équivalent en Europe du Nord.
- renseignements lexicographiques etc étymologique de « Campanile » dans le Trésor de la langue française informatisésur le site du centre national de ressources textuelles et lexicales.
- Article de formation : « Lecture sens chrétien des cloches » (consulté le 27 mai 2019).
- Vocabulaire de l’architecture, principes d’analyse scientifiqueParis, Ministère des Affaires culturelles, Imprimerie nationale, 1972.
- Jean-Daniel Blavignac, La cloche. Études sur son histoire et sur ses rapports avec la société aux différents âgesLivre de Firmin-Didot et Cie, , p. 314.